Hier sortait sur nos écrans le film « Fleur du Desert », biopic qui retrace la vie de Waris Dirie. Tiré du Best-Seller « Desert Flower, The Extraordinary Journey of a Desert Nomad« par Waris Dire, autobiographie publiée en 1998.
Elle devient ambassadrice de bonne volonté à l’ONU jusqu’en 2003 sur la demande de Koffi Annan.
Elle a depuis créé sa propre fondation « Desert Flower Foundation » et participe aussi activement à la fondation de l’entreprise Pinault-Printemps-Redoute pour la Dignité et les Droits des Femmes.
La France lui remet en 2005 la médaille de chevalier de la Légion d’Honneur.
Ce film est poignant, triste et douloureux, car on ne peut s’empêcher de penser que dans ce monde de nombreuses petites filles deviennent femmes dans la douleur.
Dans certaines cultures ou esprits être femme c’est souffrir ! Pourquoi ? Pourquoi ? En tant que femme ce qui m’attriste le plus c’est de savoir que ce sont d’autres femmes qui font subir cela à d’innocentes petites filles, et surtout à leur propre fille.
Si pour certaines, le combat quotidien est celui de la liberté d’être femme pour d’autres le combat est celui de ne plus souffrir, de ne plus subir les atrocités qui sont dictées par des hommes et à mon plus grand désespoir perpétrées par des femmes.
Dans l’intérêt de qui ? Dans celui de ces mêmes hommes pour qui une femme n’est rien d’autre qu’un objet, une esclaves, sans valeur, sans cœur, sans âme ! Waris Dirie, Fatima Siad, (et feue Katoucha Niane.) … nombreuses sont les femmes qui ont été mutilées et qui combattent l’excision et les violences faites aux femmes.
Verrons nous la fin de ces coutumes qui sont pour la majorité faites au nom de la religion ? Nulle part dans le coran il est fait mention de l’excision, on ne peut croire en Dieu et faire souffrir une femme, celle qui donne la vie, celle qui aime, celle qui est pour moi « La Vie « tout simplement.
Le plus beau de nos combats est bien celui contre la souffrance des femmes quelle qu’elle soit.