Après une saison triomphante, « Mon premier Lac des Cygnes » continue d’envoûter son jeune public avec sa mise en scène enchanteresse.
Quand Tchaïkovski s’empare de la légende de l’oiseau immaculé
Lorsque les lumières s’éteignent et que les premières notes de la musique de Tchaïkovski résonnent dans la salle, on a l’impression que le temps s’arrête. Les danseurs, vêtus de leurs costumes somptueux, prennent possession de la scène comme s’ils étaient les maîtres de l’univers.
C’est alors que débute « Mon premier lac des cygnes« , un ballet qui a su conquérir le public lors de sa première saison au Théâtre Mogador.
Les notes du violon, du piano et de la harpe se mêlent à la perfection aux pas de danse, créant une symphonie harmonieuse et envoûtante.
Cette création, qui a su marier la grâce et la puissance de la danse à la magie de la musique, nous transporte dans un monde féerique où les cygnes, symboles de pureté et d’élégance, nous emmènent dans un voyage émotionnel.
Les pas de deux, les envolées lyriques et les scènes de groupe se succèdent, offrant un spectacle grandiose qui captive le public.
La poésie et la grâce s’épanouissent sur scène
La chorégraphie, inspirée de la célèbre œuvre de Tchaïkovski créé en 1877 à Moscou, est une ode à la beauté de la danse classique.
Elle met en avant les talents des danseurs, qui, malgré la complexité des mouvements, exécutent chaque pas avec une aisance déconcertante.
Le rôle principal, celui de Odette, la princesse cygne, est interprété avec un grand talent par Anastasia Hurska. Elle incarne avec grâce et émotion la jeune femme victime d’un sortilège qui la transforme en cygne le jour et en humaine la nuit. Son amour pour le prince Siegfried (Ivan Delgado del Rio) est touchant et crève les yeux.
Le public est également captivé par le rôle de Rothbart, le sorcier maléfique, interprété par Karl Paquette, danseur aux mouvements imposants et à la présence intimidante. Il crée une ambiance sombre et inquiétante, mettant en valeur le contraste avec la luminosité et la beauté des scènes de cygnes.
Le public, captivé par les émotions qui se dégagent de la scène, ne peut s’empêcher de rester bouche bée devant la performance des danseurs. Lorsque le rideau tombe, les applaudissements nourris témoignent de l’immense succès de ce ballet.
Un classique revisité pour les enfants
Le lac des cygnes s’épanouit sur la scène, illuminant de sa grâce et de sa poésie toutes les générations. Un spectacle féerique pour toute la famille !
La chorégraphie élaborée par Fabrice Bourgeois, Maître de ballet à l’Opéra de Paris, offre une performance de danseurs professionnels sous la direction artistique de Karl Paquette, danseur étoile de l’Opéra national de Paris.
Une histoire simplifiée en deux actes, narrée avec une fluidité poétique, permettant à chacun de découvrir ou redécouvrir l’histoire mythique du Prince Siegfried et d’Odette, sur la musique envoûtante de Tchaïkovski.
Un ballet adapté pour le jeune public, d’une durée de 2×40 minutes avec entracte, pour un voyage enchanteur à travers les émotions et les passions. Une occasion en or pour les petits et les grands de s’évader dans un univers magique et poétique.
Nous avons aimé ce spectacle de grande qualité. La chorégraphie a été soigneusement adaptée pour une compréhension facile par les plus jeunes tout en gardant un niveau de performance élevé.
Le livret a également été simplifié pour leur permettre de suivre l’intrigue sans difficulté. Le dénouement a également été modifié pour une fin heureuse… Oui tout fini toujours bien dans les histoires que l’on conte à nos petits anges. Je vous conseille tout de même de faire un petit résumé pour qu’ils comprennent mieux l’intrigue avant, car la voix off ne commente pas tout le spectacle.
Le ballet est à l’affiche jusqu’au 5 mars 2023, il connaît beaucoup de succès donc réservez vos places en ligne.
Informations pratiques :
Théâtre Mogador : 25 rue de Mogador, 75009 Paris
Séances à 11h et 14h30 selon les dates
Réservations au +331 53 33 45 3(du lundi au samedi de 10h00 à 19h00) ou en ligne
Recommandé à partir de 5 ans.
